Mardi, 20 juillet 2004Le deuilFaire le deuil d’une situation, c’est accepter la fin de celle-ci. Sans acceptation, le deuil n’est pas possible. Si vous vous refusez d’accepter un changement, une fin d’époque alors vous ne pourrez pas vivre pleinement la nouvelle situation qui s’offre à vous. Accepter les changements, c’est accepter de passer à autre chose, sans retenir le passé, sans vivre le passé. Faire le deuil de situations est quelque chose de courant pour chacun d’entre vous car tous, vous passez d’étapes en étapes dans votre vie.
Quand les changements se font sans turbulences, il se peut que vous fassiez votre deuil sans vous en rendre compte. Car faire son deuil ne veut pas dire être triste. Faire son deuil, c’est accepter le changement donc la fin d’une période. Mais le mot « deuil » s’emploie surtout après le décès d’une personne. Les proches font leur deuil, ou du moins, essayent-ils de le faire. Sur Terre, il y a deux types d’épreuves qui sont là pour vous faire avancer car très dures pour vous : c’est d’une part, la maladie et la souffrance et d’autre part la mort (celle des autres ou la vôtre). Il n’est donc pas étonnant que le mot « deuil » soit donc associé à la mort, l’angoisse, la tristesse ou la solitude. Beaucoup pensent qu’avec le temps tout arrive, qu’il suffit que les mois passent pour que le deuil se fasse petit à petit. C’est un leurre. Certes, l’acceptation est un processus qui peut être long, tout dépend de votre préparation face la mort, mais ce n’est pas le temps qui met en place ce processus, c’est vous-même. Si dans votre for intérieur vous êtes révolté, en colère contre une mort, ce n’est pas le temps qui y changera quelque chose. Si vous êtes fermé à tout processus de transformation intérieure, rien ne vous fera changer de sentiments. Si au contraire vous n’êtes pas fermé à une guérison, alors petit à petit, celle-ci se fera, mais là encore c’est vous qui décidez d vous ouvrir donc de vous guérir. Faire le deuil est donc indispensable pour vivre la situation après le départ d’une personne. Selon votre croyance, vous vous dirigerez vers telle conception de la vie et de l’après vie mais l’essentiel est d’avoir intégré et accepté cet événement. On ne peut accepter le mort qui si on la comprend et on ne peut la comprendre que si on la connaît un minimum. Mais pour la connaître un peu, il faut encore la regarder de près. Regarder la mort en face n’est pas une attitude morbide, au contraire, c’est une attitude saine, encore faut-il qu’elle soit faite dans la sérénité. Qu’est-ce que regarder la mort en face ? C’est d’abord la considérer, considérer son existence et ne pas faire comme si elle ne vous touchera jamais. Ensuite c’est méditer sur la Vie et sur vous-même. Regarder la mort en face, c’est vous regarder, vous, non pas en tant que petit terrien mais tant qu’âme qui évolue. Regarder la mort en face, c’est donc se regarder en face car celui qui se voit en tant qu’âme n’a plus peur de la mort ; il l’a déjà acceptée ce qui facilitera ces prochains deuils et sa propre mort. Mais se voir en tant qu’âme, ce n’est pas se dire : « oui, je sais que je suis fait d’un corps physique et d’une âme donc je sais accepter la mort ». Non, à ce stade, vous ne savez rien accepter du tout, vous avez tout juste constaté. Se voir en tant qu’ âme, c’est vivre et ressentir son âme, ses besoins, sa Lumière à chaque instant. Ressentez-vous la Lumière de votre âme ? Si vous répondez non c’est que vous ne vous connaissez pas encore suffisamment. Que peux-tu dire à propos du manque, physique ou affectif que ressentent les personnes après le départ d’un proche ? Je dirai la même chose que précédemment. Si tu te vois seulement comme une personne très terre à terre, c’est-à-dire proche du sensible, de la matière, du corps, alors effectivement, tout ce qui n’est plus dans la matière va ta manquer. Si tu assimile la personne, ce qu’elle était, à son corps physique, alors elle te manquera. Si tu regardes au-dessus maintenant, c’est-à-dire voir la personne que tu aimais comme une âme alors elle ne te manquera pas puisque l’âme est intemporelle. Elle est ici et ailleurs, toujours dans l’Amour. Mais quand une personne souffre beaucoup, il lui est difficile de s’élever à cette conception car il faut qu’elle élève ses vibrations, qu’elle s’élève vers l’Amour alors que la tristesse rabaisse vos vibrations. Voilà pourquoi il est important de se préparer à mourir mais aussi aux deuil de vos proches, car, au moment venu, il vous sera plus difficile d’élever vos vibrations vers la Lumière et donc de toujours garder contact avec la personne. Bien sûr, ce contact ne sera pas à l’identique du contact qu’il y avait avant mais il n’en restera pas moins vrai, ni moins fort pour les deux personnes. Plus la personne sera basse au niveau de ses vibrations, c’est-à-dire non élevée vers la Lumière, avec un cœur fermé, moins elle sentira et recevra l’Amour du divin et de la personne défunte. Article 101 © GDL - source-lumiere.net - 2002-2007 Commentaires
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