Entretien avec Maryvonne et Yvon Dray sur l'ouvrage "Karine après la ...

Dans le livre « Karine après la vie » nous lisons des passages ou elle explique comment ça se passe « là-haut », quelles sont les missions de certaines âmes etc. Ces messages-là reçus par Karine sont des aides pour mieux vivre notre vie terrestre. Quels sont les messages les plus importants qu’elle ait adressés aux Hommes ?

En fait, « Là-Haut » c’est ici mais dans un autre plan vibratoire. Nos êtres chers ont des activités similaires à celles qu’ils avaient sur la terre. Leur mission principale est de nous guider et nous accompagner. Nous savons que certains accueillent les défunts en fonction des motifs de leur départ (accident, suicide, maladie, mort naturelle, etc.). Les âmes plus évoluées ont des missions particulières pour le bien de l’humanité. Karine nous dit que Dieu est une « Force supérieure », qu’il est tout Amour, qu’il ne punit pas, que nous avons le libre arbitre et que nous ferons face aux conséquences bonnes ou mauvaises de notre comportement sur terre, le moment venu.

La TCI est un moyen, entre autre, de montrer l’existence de la vie après la mort. Par rapport à d’autres pays plus ouverts dans ce domaine, la France n’est-elle pas un peu fermée, réticente devant ce phénomène ?

La France, même matérialiste, est un pays précurseur dans le domaine de la spiritualité. C’est dans notre pays qu’il y a le plus d’associations d’aide aux personnes en deuil. Il y a des pays comme le Brésil qui ont une culture spirituelle mais il faut dire qu’en Europe, il existe une grande connaissance sur le thème. Il est regrettable, cependant, que pour des raisons de pouvoir et d’ego, nous ne soyons pas plus unis pour réaliser de grandes choses. Aux USA, pays matérialiste par excellence, nous avons rencontré des associations scientifiques qui poursuivent des recherches sur la survie et le premier film longue durée sur la TCI sort le 7 janvier 2005. Il s’intitule « White Noise ».

Ce film sortira-t-il en France ?

Oui, bien entendu et la presse en parlera.

Pour quelqu’un qui veut s’initier à la TCI, quels conseils donneriez-vous ?

Dans notre site ainsi que dans de nombreux autres, des méthodes sont proposées. Il est souhaitable que les personnes se regroupent pour leurs premières séances. C’est la raison pour laquelle, nous avons initié la création de groupes d’entraide indépendants, dans chaque ville de France et ainsi répondre aux besoins des gens qui sont isolés, qu’ils appartiennent ou non à une association. Cela permet le partage d’expériences et l’apprentissage de la pratique de la TCI.

Vos conférences, vos congrès, ainsi que vos démarches médiatiques présentent la TCI, expliquent son fonctionnement mais aussi et surtout témoignent de la survivance de l’âme. Mais pour une personne qui a perdu un être cher, il y a le passage obligé du deuil. La TCI aide au deuil mais est-ce suffisant pour arriver à faire complètement son deuil où d’autres processus, peut être plus intérieurs, rentrent en compte aussi ?

Comme l’a expliqué Elisabeth Kübler-Ross, il est normal que nous suivions les «fameuses 5 étapes du deuil ». En ce qui nous concerne, nous n’essayons jamais de convaincre mais de présenter notre vécu. C’est à chacun de décider s’il est disposé à communiquer avec son être cher et s’il désire suivre un processus intérieur spirituel. Pour accepter, il faut impérativement comprendre avant et pour cela, il faut lire sur le sujet, assister à des conférences sur le thème, et rencontrer des personnes passant par la même situation.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Elisabeth Kübler-Ross ? Quelles sont ces fameuses 5 étapes ?

E. Kübler-Ross, d’origine Suisse mais domiciliée aux USA, est médecin, Docteur Honoris Causa de plusieurs universités. Sa renommée est internationale dans le domaine de la thanatologie. Pendant plus de 20 ans, elle a passé des centaines d’heures avec des malades en phase terminale et observé leur comportement. Elle a été témoin de nombreuses EFM (expériences aux frontières de la mort). Nous pouvons la considérer comme l’une des pionnières de la recherche moderne sur le thème de la vie après la vie. Elle est décédée le 24 août 2004.

Les étapes du deuil sont : le refus, la colère, le pacte (avec la vie, avec soi, avec les autres et avec Dieu), la dépression et l’acceptation.

Karine vit toujours. Elle est aussi toujours dans votre cœur. Est-ce que le manque physique arrive à s’atténuer avec les marques de sa présence spirituelle qu’elle peut vous envoyer dans votre vie ?

Les manifestations que nous recevons de Karine, nous prouvent qu’elle est bien vivante et près de nous, ce qui nous permet de ne pas trop souffrir de son absence physique. Nous sommes persuadés que nous la retrouverons et ceci pour la vie éternelle. Ceux qui pleurent trop, le font généralement plus pour eux-mêmes, ne résolvent rien et retardent aussi bien leur propre évolution spirituelle que celle du disparu.

Que dire, quel témoignage apporter aux parents dans le deuil et, plus généralement, à n’importe quelle personne ayant perdu un être cher mais qui ne sont pas forcément très ouverts à la survivance de l’âme ?

Nous étions totalement ignorants dans ce domaine lors du départ de Karine. Nous nous sommes laissés guider sans à priori, en faisant confiance à ceux qui avaient étudié le thème. Nous n’avons mis aucune « barrière », ce qui nous a permis de percevoir les premières manifestations et nous n’avons pas fait cas des « tabous » existants. Il y a des faits concrets que nous ne pouvons rejeter… Il appartient à chacun de faire les recherches correspondantes. Heureusement, il y a énormément d’informations qui ne sont plus occultées comme par le passé. La réalité de la survie n’est pas un fait nouveau.

La première partie de votre ouvrage « Karine après la vie » est présentée par Didier van Cauwelaert. A un moment donné, il explique (non sans humour !) qu’il participe à un cuarto de luz (traduit par chambre de Lumière). Que représente cette chambre de Lumière ? Qu’y fait-on ?

Il serait imprudent de décrire en quelques lignes ce type de phénomène… Nous recommandons plutôt aux lecteurs de cet article de lire le livre que nous avons traduit : « Une fenêtre sur un monde invisible » : www.karine-tci.com/Invisible.pdf. Il s’agit de matérialisations à effets physiques, c'est-à-dire que des entités utilisent l’ectoplasme du médium en transe pour se matérialiser physiquement.

Quel est le but de ces rencontres ?

Tout « simplement » la convivialité entre nos deux dimensions dans l’Amour et l’Humour… car les esprits en ont certainement plus que les humains…

La première fois que vous avez été au cuarto de luz, quelles ont été vos impressions, comment l’avez-vous vécu ?

Avec beaucoup d’émotion, bien entendu et puis au fur et à mesure des séances, nous les avons vécu de manière très naturelle.

Ces expériences se déroulent au Mexique. Y en a-t-il des similaires en France ?

Il en existe probablement dans tous les pays du monde, souvent en « petit comité » et de manière occulte. Peu de gens sont prêts à accepter ce phénomène hors du commun. Il est bien connu dans le milieu spirituel que des séances de matérialisations à effets physiques ont lieu au Brésil, en Italie, en Pologne, en Angleterre, au Danemark, etc. et que les êtres arrivent même à parler, ce qui n’est pas le cas du Mexique actuellement.

Merci Maryvonne et Yvon pour cet entretien.

Pour en savoir un peu plus sur l'association mais aussi pour connaître les dates des conférences et ateliers de TCI, je vous invite à visiter leur site web www.karine-tci.com